Le site de la Cantine est-il pollué, par quels polluants et à quel niveau ? Comment le coût de dépollution est-il estimé ? Pour vivre heureux vivons cachés !…

Depuis l’élection de l’actuel Conseil Municipal du Relecq-Kerhuon, les représentants des deux listes minoritaires, Vert le Relecq Kerhuon et Marchons pour le Relecq-Kerhuon ont interrogé M. le Maire sur l’état de pollution du site de la Cantine, site sur lequel un permis de construire un ensemble immobilier a été accordé à la SARL Rosalie / Groupe Océanic Immobilier. Lors du Conseil Municipal du 12 décembre 2020, M. Le Maire a indiqué que le site ferait l’objet d’une dépollution dont le cout est estimé à 1M €. Toutefois, aucune autre information n’a été communiquée aux conseillers municipaux concernant en particulier l’étude préalable, le chiffrage des coûts de dépollution, le contrôle des différentes étapes du chantier, etc. M. le Maire renvoyant les liste minoritaires vers le Groupe Océanic Immobilier (voire vers le bureau d’étude Soler Environnement qui a produit le rapport d’étude de pollution) lequel a refusé la transmission du rapport car il ne s’agit pas d’une pièce du permis de construire ou de son modificatif, ni d’un document public. A nouveau sollicité sur cette question lors du conseil municipal du 5 Octobre 2021, M. le Maire a de nouveau refusé de répondre, considérant que les réponses avaient été apportées antérieurement, et qu’en conséquence le débat était clos. A nouveau interrogé le 17 décembre 2021, M. le Maire a répondu par un courrier du 24 décembre 2021 aux élus de la liste Marchons pour le Relecq Kerhuon. Il fait finalement le constat que la SARL Rosalie n’a pas souhaité transmettre le rapport d’étude qui lui appartient et indique qu’il ne peut pas interférer dans le fonctionnement d’une entreprise privée et donc ne peut en exiger la transmission. Il précise que seuls le précédent Maire de la Commune et lui-même en tant qu’Adjoint en charge des Finances ont vu pour information un document présenté par le Groupe Océanic Immobilier attestant d’une dépollution importante d’un coût estimé à hauteur d’un million d’euros, document dont la Mairie du Relecq-Kerhuon ne dispose pas. Comme indiqué précédemment, cette surprenante absence d’informations vérifiables par les élus, pose des questions de fond sur le bien-fondé de ce projet. 1/ Quel est le niveau de pollution du site et au regard de quelles normes, quelle en est l’étendue exacte ? Selon quelles modalités techniques la dépollution a-t-elle été prévue par le Groupe Océanic Immobilier ? 2/ Le coût très élevé de l’opération de dépollution annoncée (1 000 000 €) ajouté au cout du foncier (1 882 000 €) empêchent, selon M. le Maire, le Groupe Océanic Immobilier d’y construire des logements sociaux compte tenu de la trop faible rentabilité économique de l’opération qui en découlerait. Est-ce acceptable, sachant que la mairie a, dans le même temps, lancé un projet de construction d’un programme immobilier de 56 logements dans le quartier de la gare qui sont tous à caractère social ! Ce choix délibéré de la municipalité, absence de logements sociaux en bord de mer et concentration près de la gare, ne nous semble, ni cohérent ni respectueux d’un urbanisme soucieux de l’environnement et de la mixité sociale indispensable dans la commune. Les enregistrements des Conseils Municipaux indiquent que la position affichée par M. Le Maire du Relecq-Kerhuon est qu’il a répondu à toutes les questions posées par les deux listes minoritaires et que leur problème est que les réponses qu’il donne ne les satisfont pas. La mise en perspective des étapes successives et vérifiables proposée par cet article permettra aux habitants de la commune de se faire leur opinion. A l’évidence, la transparence n’est pas de mise et à l’avenir, une surveillance précise de ce dossier, tant au plan technique que budgétaire, sera nécessaire dans l’intérêt des finances communales et des habitants du Relecq-Kerhuon.