Projet immobilier de la cantine : notre opposition est
forte

Notre opposition au projet immobilier de la Cantine est l’une des raisons principales de notre engagement aux élections municipales.

l'opposition au
projet immobilier

Un riverain s’est déjà opposé au projet immobilier de la cantine et a saisi le tribunal administratif de Rennes. Il souhaitait obtenir l’annulation du permis de construire délivré par la maire de notre commune le 9 août 2018. Le jugement du tribunal administratif de Rennes du 6 décembre 2019 n’a pas fait droit aux demandes du riverain qui demandait l’annulation du permis de construire. Cependant, les juges reconnaissent que « le risque de submersion marine ne peut être dépourvu de toute probabilité sur le secteur de la cantine ». Il semblerait que cela interjette appel. Si cette procédure est un échec, nous souhaitons utiliser une autre voie d’action afin que ce projet immobilier ne vienne pas défigurer notre entrée de ville. Au-delà de l’impératif esthétique c’est aussi un impératif sécuritaire qui guide notre démarche.

Le fait que les juges administratifs reconnaissent l’existence d’un « risque de submersion » nous laisse penser qu’il est urgent de demander au préfet l’abrogation et la révision du plan de prévention des risques de notre commune. En 2011, une étude effectuée par le Professeur Cariolet concluait déjà à l’existence d’un risque de submersion marine sur ce secteur. La tempête Ulla de 2014 avait confirmé cette étude en aboutissant à la submersion de la zone.

Le projet immobilier de la Cantine au Relecq-Kerhuon

les risques du projet
immobilier de la cantine

Le plan de prévention des risques inondations actuel doit donc être abrogé. Nous voulons qu’un nouveau plan de prévention des risques soit adopté afin de limiter l’urbanisation de cette zone inondable et de limiter l’exposition des personnes aux risques.

Au titre de l’exercice de son pouvoir de police administrative, le maire a l’obligation d’assurer la sécurité des citoyens. Actuellement, il y a un aléa lié à la présence de la mer, dès lors que cette zone deviendra habitable il y aura un risque entraînant la vulnérabilité de nos citoyens et de leurs biens. 

Le projet immobilier de la Cantine a trois conséquences

– il crée un risque en exposant des personnes et des biens aux inondations ;

– il aggrave l’aléa lié à la présence de la mer en modifiant les conditions d’écoulement de l’eau ;

– une fois urbanisée, cette zone sera sujette à dégâts ce qui va se traduire par un coût pour la collectivité. 

L’urbanisation à outrance de cette zone augmente le risque. Postérieurement à son approbation, le plan de prévention des risques a valeur de servitude d’utilité publique. De cette manière, nous pourrons aboutir à la suppression de ce projet et à la réalisation d’un projet bénéficiant directement à tous les citoyens.